Les modèles linguistiques multilingues à grande échelle (MLH) ont obtenu des performances impressionnantes lors de plusieurs tests, mais restent sous-performants dans les langues utilisant des écritures non latines. En effet, les LH sont pré-entraînés principalement sur des écritures orthographiques composées d'écritures latines, masquant ainsi les caractéristiques phonologiques communes avec les écritures non latines. Dans cette étude, nous proposons une méthode permettant de dériver des représentations indépendantes du système d'écriture en exploitant les transcriptions phonémiques comme indice complémentaire. Les résultats expérimentaux montrent que l'intégration d'indices phonémiques améliore les performances en écritures latines et non latines, et réduit significativement l'écart de performance entre les deux systèmes d'écriture. Des expériences détaillées montrent que les écritures phonémiques et orthographiques recherchent des exemples différents pour l'apprentissage en contexte (ICL). Cela nous amène à proposer une stratégie de récupération ICL hybride qui agrège en outre les résultats récupérés à partir des écritures phonémiques et orthographiques, ce qui améliore considérablement les performances par rapport à la récupération ICL aléatoire dans les langues à écriture latine (jusqu'à 12,6%) et les écritures non latines (jusqu'à 15,1%).